A peine habitué à la chaleur de la Colombie, nous quittons San Agustin pour la côte Caraïbe, ou il y fait encore plus chaud!
Nous sommes un petit groupe de quatre français et une argentine, à prendre la direction de Palomino après un cours passage à Taganga, petit village de bord de mer de tous les excès et où la folie gagne les gens trop rapidement.
Palomino, tout petit village où débarquèrent pour la première fois les conquistadors. On ne va pas s´étendre sur ce sujet, juste que désormet les relations hommes blancs et couleurs se fritent un peu.
Nous arrivons de nuit sur la plage déserte, et d´ailleur elle n´y est pas seulement la nuit mais le jour également, car nous avons la plage rien que pour nous pendant notre séjour, rares sont les promeneurs, quelques pécheurs.
Et quelle surprise au petit matin, après une nuit blanche à faire de la musique et à chanter, nous découvrons un paysage de rêve, avec les cocotiers, la mer et en contre fond dans les terres, la Sierra Nevada de Santa Marta, de vertigineuse montagne de jungle et un sommet eneigé culminant à presque 6000m! Quelle folie!!!
Les moustiques sont bien présent, c´est vraiment infernale!
Puis, un jour admirant ce vaste horrizon bleuté, un indien Kogui vient vers moi et commence à discuter. Les Koguis sont une des tribus qui vivent dans la Sierra, ils se sont retirés très haut dans la montagne à l´arrivée des conquistadors et depuis un peu plus d´une quainzaine d´années ils redescendent au bord de la mer et goutent au monde moderne qui ne leur fait que des dégâts.
Cet indien nous invitait dans sont village dans la montagne, mais nous ne l´avons jamais retrouvé, donc nous prendrons seul la route. Et c´est parti pour une assencion de folie!
Nous suivont le sentier emprunté par les Koguis, puis nous sommes vite heurté par un petit groupe qui nous met en garde et qui cherche à nous persuader de ne pas gravir cette montagne tant sacrée.
Après quelques détours, car les chemins sont nombreux et pas toujours très facile, nous arrivons à un premier village avec un accueuil très chaleureux, on ne veut pas de nous ici, nous dormirons plus loin, au milieux des arbres. Cette première journée nous a bien cassé, mais nous continuons notre periple. Puis sur le chemin un Kogui nous parle et accepte de nous guidé jusqu´à un village Kuisses, autre éthnie mais habité par une famille originaire de bogota, qui à réussit à s´intégrer parmi les indiens. Raphaèl, cet homme au courage extraordinaire et sa femme, vivent depuis 10 ans dans cette jungle, à la façon kogui. Ils nous reçoivent et partagent tout avec nous. Quelle force pour vivre dans ce milieu surtout quand on n´est pas natif de cette jungle! Quatre enfants qui se suivent composent cette petite famille pleine de vie.
Les enfants partent à la chasse au fourmis, sauterelles au crabe d´eau douce et aux crevettes au cacao et fruits, pendant que leur père retourne des champs pentus pour les quelques légumes, surtout des tubercules.
Nous travaillons avec lui en echange du gite et du couvert, mais avec cette chaleur c´est vraiment difficile. De plus des plaies et des boutons en tout genre explosent de pu, hum sympatique!!! Le moindre petit bobo devient un vrai problème. Mes pieds sont enflés comme jamais, et mes cuisses et bras on des beaux granos, ces bouttont infectés. Mais ici c´est un processus de purification, la montagne nous ammène à expulser nos toxines accumulées par notre mode de vie remplit d´excès.
Contacte difficil avec les indigènes même en compagnie de Raphaël, rares sont ceux qui accepte d´échanger avec nous, malgrès nos petits cadeaux.
Nous redescendont avec Raphël et deux mules qui portent nos sac, quel bonheur, mais après une journèe entière à cavaler mes pieds sont ruinés!!!Et j´en suis ravi!!! Tchao les toxines!